Grain Blanc

20 mars 2024

Journée de la Communication Responsable : Un Récapitulatif Incontournable

Le jeudi 8 février a été marqué par la Journée de la Communication Responsable ! Un événement qui a été organisé par l’APACOM en collaboration avec La Région Nouvelle Aquitaine.

Nous nous sommes retrouvés à l’hôtel de Région à Bordeaux pour un événement dédié à sensibiliser les entreprises mais aussi les individus à l’importance de la communication responsable et éthique. Si vous n’avez pu assister à cette journée, ne vous inquiétez pas ! Nous sommes là pour vous offrir un récapitulatif complet de cet événement qui a mis en lumière l’impact positif d’une communication réfléchie et responsable.

Mais qu’est-ce que l’Apacom exactement ?

L’apacom, vous en avez peut-être déjà entendu parlé ou pas ! C’est L’association des Professionnels de la Communication de Nouvelle-Aquitaine. En outre, c’est une association à but non lucratif.

Aujourd’hui l’Apacom compte plus de 450 adhérents représentant l’ensemble des métiers de la communication. L’objectif principal est de fédérer les professionnels de la communication comme par exemple les annonceurs, les agences, les médias ou encore les indépendants sur le territoire. Afin de créer un accompagnement évolutif de leur environnement économique et technologique.

Les maîtres mots de l’APACOM sont : accompagner, promouvoir, échanger et partager

Et la Journée de la Communication Responsable alors ?

Tout commence par une rencontre ! 

La Journée de la Communication Responsable est une initiative née de la rencontre entre Bénédicte Delu de Cal et Juliana Capblancq, deux professionnelles de la communication qui se sont rencontrées à l’occasion de la restitution des résultats de l’Observatoire des métiers de la communication en Nouvelle-Aquitaine.Consciente du contexte de crise écologique et sociétale. Les deux communicantes ont décidé d’unir leurs forces pour agir de manière concrète et positive en organisant cette journée de la communication responsable pour permettre aux acteurs de la communication de la région d’échanger sur l’avenir de leur métier dans un contexte de crise environnementale et sociétale .

Pas moins de 130 professionnels de la communication de Nouvelle-Aquitaine ont ainsi participé à cet événement enrichissant. 

Le territoire de la Nouvelle-Aquitaine, particulièrement impacté par les nouveaux enjeux environnementaux, a vu émerger un désir croissant parmi les acteurs locaux de s’engager dans la transition. Face à cette réalité, la communication devient un domaine clé où les professionnels se retrouvent aux premières loges pour aborder des sujets tels que la sobriété, la désirabilité et éviter le greenwashing.

Des objectifs importants pour l’avenir

Cette journée, dédiée à la RSE et à la communication responsable, vise à rassembler les professionnels de la communication, qu’ils soient membres de l’APACOM ou non, pour une journée de « form-action”

Le principal objectif de cette journée était de créer un espace de partage entre communicants. Un moyen de discuter, d’échanger mais aussi de se former. En effet, les participants ont été invités à participer à des ateliers à thèmes. Une opportunité pour chacun d’acquérir de nouvelles compétences et de développer des approches plus responsables dans leurs métiers. 

Le deuxième objectif consistait à se poser les questions essentielles : nos méthodes de communication sont-elles suffisamment responsables ? Sont-elles réellement utiles ? Et si oui, comment pouvons-nous les exploiter au mieux ? Ces interrogations, qui pourraient en dérouter plus d’un, ont été au cœur de notre rassemblement.

Nous nous sommes réunis dans le but de stimuler de nouvelles idées, d’encourager des échanges novateurs et de mieux appréhender la communication de demain.

Des ateliers pour voir plus loin !

Le matin, des ateliers en petits groupes ont été organisés, suivis l’après-midi par la restitution animée par Mathieu Jahnich. Cette approche a offert l’opportunité d’apprendre, d’échanger et de découvrir des stratégies pour améliorer la communication en fonction des besoins.

Pour ceux qui n’ont pas eu la chance de participer, voici un petit récapitulatif des 6 ateliers : 

1- Atelier n°1 : Sortir des stéréotypes

Atelier :  Communication inclusive des conseils accessibles à tous !

Pour le premier atelier c’est Léa Niang consultante en communication inclusive qui nous dévoile les clés d’une communication inclusive. C’est à la portée de tous et chacun devrait s’y atteler dès aujourd’hui ! Ne tardons pas, voici des conseils pratiques pour y parvenir :

  • Se poser les bonnes questions  :
    • Ma représentation de la diversité est-elle sincère et accessible ?
    • Mon message risque-t-il d’offenser involontairement ?
    • Est-il en accord avec ma politique d’inclusion ?
  • Mettre en place des leviers d’actions :
    • Identifier ses biais.
    • Intégrer les personnes concernées.
    • Favoriser le débat et choisir des canaux appropriés.
    • Sensibiliser la clientèle.
  • Utiliser des outils de mesures  :
    • Tests, images, ventes, enquêtes, perception.

À retenir  : Adoptez un plan intégré, entourez-vous d’experts, formez-vous régulièrement et restez à l’écoute. La diversité est le chemin vers une communication authentique.
Maintenant, vous savez.

2- Atelier n°2 : Organiser des événements responsables

Atelier :  Pour un événementiel soutenable 

Le deuxième atelier animé par Xavier Parenteau, co-fondateur et Marie-Liesse Dovergne consultante senior et responsable formation d’IPAMA, avait pour but de partager les clés essentielles à respecter pour la création d’événements responsables !

  • Se poser les bonnes questions :
    • Fondement et utilité de l’événement.
    • Raisons de sa tenue.
    • Impacts anticipés (positifs et négatifs).
    • Approche opérationnelle sans frein au départ.
  • Mettre en place des leviers d’actions :
    • Poser des questions cruciales.
    • Nommer une coordinatrice de l’engagement.
    • Définir et prioriser les sujets.
    • Considérer les points bloquants comme des opportunités.
    • S’investir dans l’écoute active des parties prenantes.
  • Utiliser des outils de mesures   :
    • Check-list de questions fondamentales.
    • Mesure des missions et valeurs.
    • Évaluation des impacts pré et post-événement.

À retenir : Anticipation, écoute active et analyse constante sont les clés des événements responsables, maximisant les impacts positifs tout en minimisant les répercussions négatives.

3- Atelier n°3 : Le numérique responsable

Atelier :  Pour une communication numérique responsable 

Le troisième atelier animé par Shirley Jagle créatrice de Kairos Agency nous à dévoilé la checklist essentielle pour une bonne communication via le numérique responsable. 

  • Se poser les bonnes questions :
    • Nécessité de chaque action numérique.
    • Besoin réel du site web, de fonctionnalités, d’e-mails.
    • Les 3 U :  Mon contenu est-il : utile, utilisé et utilisable ?

Mettre en place des leviers d’actions :

  • Valoriser l’utilisation de serveurs en France.
  • Optimiser le contenu numérique.
  • Choix éthique des canaux de diffusion.
  • Utiliser des outils de mesures :
    • Utiliser des outils de mesures pour savoir où l’on se situe 
    • Exemple : Eco Index Website Carbon, Ecocode, Eco grader

À retenir : La clé d’une empreinte numérique responsable réside dans une approche réfléchie, l’adaptation continue, et l’intégration de critères éco-conçus pour maximiser les impacts de vos contenus numériques. 

4- Atelier n°4 : L’importance d’éco-concevoir la communication

Atelier :  Éco-conception, au-delà des pratiques limitantes voir contre productives. 

Cet atelier, animé par Linda Laffourcade, graphiste ergonome et formatrice en éco-conception, a été conçu pour sensibiliser à l’importance de cette approche écologique.

  • Se poser les bonnes questions :
    • Objectif et cible clairs.
    • Réel besoin de l’action.
    • Comment réduire l’impact tout en préservant le message ?

Le mantra ici : « Pas d’utilité, pas d’action« . 

L’objectif est de conférer une véritable importance à chaque action entreprise. Si cela n’apporte pas d’utilité, alors cela ne mérite pas d’être réalisé.

  • Mettre en place des leviers d’actions :
    • Collaboration anticipée avec ses partenaires 
    • Réflexion sur le cycle de vie des supports produits.
    • Commencer par des questions utiles.
  • Utiliser des outils de mesures :
  • Approche micro : Questions sur le projet et concentration sur l’utilité.
  • Allouer du temps pour la formation et l’information.
  • Approche macro : Réduire l’impact global.
  • Auto-évaluation régulière des actions.

À retenir : L’essence d’une démarche numérique responsable réside principalement dans la remise en question constante de l’utilité. Si une action n’a pas de but clair, cherchons à lui attribuer une réelle utilité et visons l’amélioration continue.

5- Atelier n°5 : Un projet photographique responsable 

Atelier :  Roadmap en 5 étapes d’un projet photo responsable

Explorez le monde de la photographie de manière plus responsable et éthique avec les conseils de Gwladys Le Moulnier, fondatrice de Spriiks.

  • Se poser les bonnes questions :
    • Sujets à aborder, biais à éviter.
    • Production raisonnée de photos.
    • Impact environnemental.
    • Qualification de la cible.
    • Coût de production.
  • Mettre en place des leviers d’actions :
    • Intégrer la photographie dès le début.
    • Approche horizontale avec les parties prenantes.
    • Privilégier les ressources locales.
    • Inclure un regard extérieur dès le brief.
  • Utiliser des outils de mesures :
    • Indicateurs : photos stockées VS utilisées.
    • Organiser son budget post-dépenses.
    • Mesure des prises de vue locales.
    • Stockage sur disque dur pour éviter les doublons.

A retenir : La photographie responsable nécessite une approche consciente et minutieuse, où la clé réside dans une communication efficace et une organisation sans faille.

6- Atelier n°6 : Éviter le Greenwashing

Atelier : Le Greenwashing, la pilule rouge pour communiquer au-delà du vert ! 

L’atelier animé par Céline Réveillac, consultante en communication responsable et co-fondatrice de Reboot, a mis en lumière les pratiques persistantes de greenwashing encore trop fréquentes dans la communication actuelle

Se poser les bonnes questions :

  • Nécessité de la communication.
  • Impact positif potentiel.
  • Sincérité de la démarche.
  • Clarté du message sans induire en erreur.
  • Mettre en place des leviers d’actions :
    • Adopter une posture humble.
    • Bénéficier de l’accompagnement d’experts.
    • Tester la communication auprès du public.

Utiliser des outils de mesures :

  • Utiliser l’IA, notamment Chat GPT-3.
  • Solutions Green IT évaluées selon les niveaux d’impact positif (A, B, C, D).

À retenir : Le succès d’une communication responsable réside dans une transparence totale et la définition claire de valeurs. Ne craignez pas de rendre publics ces principes, renforçant ainsi l’authenticité de votre démarche

Ce que l’on retient de cette journée :

Un événement empreint d’espoir

L’énergie et la détermination ont permis à chacun de prendre pleinement conscience de la situation. Que vous soyez déjà pleinement investi dans la cause ou en pleine transition, une journée comme celle-ci permet de positionner nos intentions pour influencer le changement. Nous avons tous une responsabilité dans cette évolution.

Un objectif commun

Dans une fusion de divers univers de la communication, de la photographie à l’événementiel en passant par le web, plus de 130 participants ont échangé vers un seul objectif : témoigner de l’urgence d’un changement et d’une évolution vers une communication responsable.

Une journée riche en partage.

Le 8 février n’était pas simplement une journée de plus dans le monde professionnel, c’était l’opportunité pour les acteurs du même secteur de se rassembler, de se rencontrer, et d’échanger sans aucune barrière de concurrence. Une journée où nos forces se sont unies pour démontrer un réel sentiment d’appartenance à une finalité : se battre pour créer de nouveaux récits et changer les choses !

Une phrase à retenir

L’information factuelle ne suffit pas à changer les comportements. Ce qu’il faut, c’est toucher l’émotionnel, toucher au cœur pour embarquer et faire changer les comportements. »

Valérie Martin – Cheffe du Service de Mobilisation Citoyenne et Médias

ll est temps de changer la donne, alors faisons-le ensemble !  Vous souhaitez rendre votre communication plus responsable ?

Vous avez des questions sur ces sujets ?

Prenez rendez-vous avec nos spécialistes de la communication responsable à Paris, Lyon, Bordeaux ou Pau.

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